Une des questions qui revient systématiquement à l’agence CQMI, c’est celle du coût pour épouser une femme des pays de l’Est. Cette question est à la fois normale et choquante. Normale car chacun bien sûr gère un budget plus ou moins bien. Choquante car il est question ici du bonheur d’une vie avec une femme qui normalement sera conduite devant l’autel pour un mariage. D’un point de vue pratique en effet il y a un aspect logistique. Chacun est en droit de le prévoir, de le jauger, de s’organiser, voire de refuser de s’engager s’ils pensent découvrir la perle au coin de leur rue ou dans leur pays. Chacun fait comme il veut. Mais pour les autres, ceux qui rêvent d’un tel mariage, il existe toute une catégorie d’hommes qui elle piétine devant l’agence. Les questions sont toujours exclusivement négatives, minoration de leurs possibilités, fausses questions dont celles sur le thème de l’argent. Tout y passe et finalement les vrais questionnements eux sont oubliés. Ils sont pourtant nombreux, qu’est-ce que mon projet ? Qu’est-ce que je veux pour l’avenir ? Est-ce que je veux me marier ? Est-ce qu’il est important d’avoir une famille, ma famille à moi ?
Rencontrer une belle femme russe
Pour certains, le temps passe. Souvent cela commence par des temps heureux, puis pour environ 1 homme sur 3 en Occident, c’est le divorce. Dans certaines régions et villes, c’est même 1 sur 2. Ils sont même souvent traînés dans la boue, insultés, montrés du doigt comme les seuls coupables de l’échec, et c’est le naufrage pour beaucoup. Surpris et désarçonnés, alors qu’environ les 2/3 ont été largués parfois dans des mélodrames dignes des films, ils sont déboussolés. Ceux qui réagissent pensent parfois à la femme slave, du moins c’est une option qui se présente à beaucoup. Et là toutes les objections sont bonnes pour ne pas réussir… c’est trop loin ! C’est trop cher ! Je suis pas assez riche ! J’ai trop honte ! Je suis pas assez beau ! Est-ce que mes voisins ne me jugeraient-ils pas ? J’ai un chien ! Je ne peux pas voyager ! J’ai peur en avion… Les objections citées ne sont pas une plaisanterie, c’est la réalité de la plupart des hommes réagissant à l’idée de partir à la recherche d’une femme slave. Elles sont Russes, Ukrainiennes, elles sont des pays russophones. Ce sont parmi les plus belles femmes du monde…
Il est triste alors de voir évoquer le coût de cette aventure, quand dans la balance se trouvent la famille, l’amour, le bonheur, une vie saine, une vie à deux… Et pourtant dans un monde qui est le nôtre, celui de la consommation, c’est le prix qui revient sur le tapis en premier. Le prix finalement d’avoir le droit d’être heureux, d’avoir une vie décente et loin des solitudes et des brisures de l’esprit. Malgré tout, des hommes courageux se lancent. C’est le cas d’Hervé, Auvergnat, début de cinquantaine, 1 500 euros de salaire par mois… il se mariera dans les mois qui suivent avec une Ukrainienne, Tamara. C’est aussi le cas d’un autre Hervé, le milieu de la quarantaine, ayant rencontré à 35 ans, son épouse russe, gagnant alors environ 1 700 euros par mois. Ce sont des salaires modestes, ils vivent heureux… Et non seulement cela, mais cela dure, et ces mariages sont beaucoup plus solides que les mariages nationaux. Pourtant comme chez un concessionnaire de voitures, il y a des hommes encore pour répéter encore et encore : mais combien ça coûte ? Certains qui ont dépassé ce stade sont… au CQMI.
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