Parmi le règne du vivant, les virus sont des organismes résolument à part, car ils ne possèdent pas de façon de répliquer leur information génétique. Là où les bactéries et les cellules sont capables de se diviser, les virus sont contraints de trouver d’autres solutions pour garantir leur pérennité.
La diversité des virus
Tout d’abord, il est important de noter que tous les virus ne vous enverront pas chez un médecin généraliste paris gambetta. Il existe en fait une quantité impressionnante de virus s’en prenant par exemple aux bactéries (et non à nos cellules eucaryotes). Ceux qui s’ne prennent à l’homme ne constituent que quelques 130 espèces sur les 3600 décrites à ce jour. Le principe de base reste cependant le même pour tous ces micro-organismes : exploiter la machinerie enzymatique d’autres êtres vivants. Les virus apportent leur acide nucléique (ADN ou ARN en fonction de l’espèce) et parviennent à tromper les enzymes des cellules infectées pour qu’elles le multiplient. Une fois le virus suffisamment amplifié, la cellule meurt et relâche les nouveaux exemplaires dans son environnement immédiat : la porte ouverte à une épidémie de rhume sur Paris…
Les virus sont, comme mentionnés, très nombreux et très variés dans leurs modes opératoires. Certains s’en prennent aux bactéries, d’autres aux eucaryotes, et on a même relevé un cas de virus s’en prenant à…un virus géant.
Les avantages des virus
Les virus sont fréquemment utilisés en biotechnologie pour incorporer des tronçons d’ADN dans le génome de cellules, et ainsi y ajouter des gènes. Ce phénomène se produit également de façon naturelle : on parle de transmission horizontale. L’exemple le plus connu des bienfaits de ces virus est…le placenta, organe primordial dans la gestation, qui assure les échanges entre la mère et le fœtus.
En dehors de cet apport, les virus retrouvent également une utilité contemporaine dans la médecine : certaines souvent virales seraient particulièrement efficaces pour tuer les cellules cancéreuses. Le dernier exemple en date est un test du virus du rhume sur des tumeurs à la vessie, et les résultats paraissent très prometteurs.
Pour conclure, il convient d’évoquer la controverse qui divise le monde scientifique au sujet du caractère vivant des virus. En effet, la définition courante d’un organisme vivant inclut le fait que le vivant produit sa propre substance à partir des éléments de son milieu. Or, à ce compte-là, un virus n’est pas vivant, puisqu’il est incapable de produire seul sa propre substance.