Dans le milieu du management, la fidélisation des salariés et le climat social de l’entreprise sont devenus des points clés. La performance dépend directement du bonheur au travail, il est donc dans l’intérêt des employeurs de ménager le moral des troupes. Voici quelques exemples.
Prendre la température
Avant toute chose, essayez de sonder l’ambiance au sein de votre entreprise, par exemple avec un baromètre social qui vous permettra de cerner les points à améliorer. Impossible de procéder à des améliorations si l’on ne sait pas à l’avance ce qui ne va pas. Et gâcher vos efforts là où cela est inutile n’est pas souhaitable pour votre propre rentabilité. Surveillez l’absentéisme, les vols de matériel ou les marques de politesse entre collègues : ces indicateurs en révèlent malheureusement beaucoup.
Les bases
Veillez aux augmentations et aux primes même si cela ne vous enchante guère. L’argent est une préoccupation triviale mais néanmoins nécessaire, des employés mal payés risquent d’être mécontents. Veillez aussi à la gestion des carrières et des promotions : les opportunités améliorent le bien-être des travailleurs.
Le management est également un puissant vecteur. La façon dont vous interagissez avec vos salariés influe sur leur bonheur. Un management stressant et autoritaire aura des effets déplorables, pouvant parfois prendre des proportions très graves : on pense par exemple au burn-out et aux vagues de suicide chez France Télécom.
Autres méthodes
Selon l’entreprise, vous pouvez avoir d’autres leviers pour le moral de vos salariés. Les compagnies de jeu vidéo sont spécialistes du domaine : elles offrent fréquemment aux employés des goodies en rapport avec le jeu. On peut citer par exemple Ubisoft ou Blizzard : ces dernières sont très connues pour leurs méthodes de management positives et constituent un excellent exemple d’entreprises où il fait bon vivre. Ils s’appuient sur une solide culture d’entreprise, et une certaine fédération de leurs salariés autour des jeux et des univers qu’ils produisent.