Quand on se lance dans la musculation, au début on y va “cool”, on teste les différentes machines, on se lance des défis. Pour simplement perdre du poids ou pour se tailler un corps d’athlète, tout dépend de ses objectifs au départ.
Et si on y prend vite goût, on passe directement aux compléments alimentaires afin de gagner des paliers plus rapidement. Il en existe beaucoup, les protéines (whey) par exemple mais aussi la créatine.
Quand on parle de créatine pour sportifs il faut comprendre qu’il s’agit de sport intense. Car celle-ci boostera vos forces lors de séances déchaînées.
Mais la créatine, quesaco ?
Cette substance azotée est naturellement présente dans les muscles du corps. Sa combinaison avec le phosphore aboutit à la phosphocréatine. Ou tout bonnement une forme de stockage d’énergie dans les muscles.
Un peu de science
Peu présent dans l’alimentation, on le trouve principalement dans les viandes. Elle peut être produite par le foie, le pancréas et les reins en se synthétisant avec d’autres acides comme la glycine, l’arginine et la méthionine à hauteur de 1 à 2 g par jour. Nous en consommons également environ 1 à 2 g par jour. Cela fait ainsi compenser les 2 à 4 g que notre organisme utilise chaque jour.
Et dans le cas des sportifs, cet acide aminé est utilisé depuis longtemps afin d’augmenter les performances de nos athlètes. C’est un complément alimentaire étudié de près donc.
Bien que la créatine soit considérée sans danger pour les sportifs, il faut faire attention tout de même à la quantité car certains publics risquent des effets indésirables après la prise. Notamment en cancérologie où il a été démontré que consommer de la créatine sous forme de complément alimentaire pouvait augmenter le risque.