Quand on pense à la mondialisation et au commerce international, on imagine souvent de lourds cargos sillonnant les mers, chargés de gigantesques boîtes de métal multicolores : les conteneurs. Longs de vingt ou quarante pieds, ils sont conçus pour assurer aux marchandises un transport sans encombre d’un port à un autre, et peuvent également être montés sur un camion.
Un moyen de transport normalisé
Avant d’être réutilisés de façon plus inattendue, comme pour des maison conteneur, le conteneur vit une quinzaine d’années à voyager sur les mers, bien accroché sur son porte-conteneur. Etanche et imperméable, il protège contre vents et marées (littéralement) divers biens allant du textile aux jouets en passant par l’électronique. Certaines versions ventilées peuvent également transporter des aliments, mais on recense aussi des conteneurs réfrigérés, sans toit, adaptés au bétail…
Le conteneur se décline également en d’autres tailles en fonction des ports : ceux ayant de bonnes infrastructures peuvent gérer de conteneurs géants, d’autres, dans les pays en voie de développement préconisent plutôt les petits conteneurs de moins de vingt pieds.
Une fin de vie délicate
Les conteneurs, de par leur nombre et leur nature, posent problème lorsque vient le moment de les recycler. Ce sont de grosses pièces, pesant plusieurs tonnes, et parfois contaminées par des produits chimiques. Malgré ce dernier inconvénient, des constructeurs ont décidé de les réutiliser pour construire des logements, en raison de leur côté pratique, ce qui réduit les coûts de construction.
Un autre problème concernant les conteneurs est qu’ils peuvent tomber à l’eau durant les traversées, avec leur contenu. Même sans parler de naufrage du porte-conteneur, il est possible qu’une attache se décroche, particulièrement si la mer est difficile, et que la caisse tombe à l’eau. Cela provoque alors des dangers pour les navires de la zone qui peuvent la heurter, et également pour la faune et l’environnement en termes de pollution.