L’anthropomorphisme se caractérise par le fait d’attribuer à un animal, un objet ou encore un dieu des comportements humains. De nombreux exemples peuvent compléter mon propos comme le fait de penser qu’un animal domestique possède une capacité de compréhension et/ou de réflexion. Cette humanisation de l’animal est d’autant plus présente de part le fait qu’on leur donne un prénom. Depuis plusieurs dizaines d’années, cette humanisation s’accentue. Certaines personnes offrent à leurs animaux des parfum pour chien, des vêtements, des coiffures etc …
Depuis quand l’anthropomorphisme existe-t-il dans notre société ?
Cette humanisation n’est pas nouvelle. Une sculpture en ivoire âgée de 32 000 ans représentant un homme-lion nous permet de savoir que durant cette ère, l’Homme était déjà proche de l’animal. De plus, dans la religion, l’Homme a souvent cherché à représenter leur Dieu en l’humanisant ou en leur donnant des critères humains comme l’amour, la tristesse etc …
L’anthropomorphisme dans notre société
Un exemple concret : certaines personnes pensent que les chats agissent par vengeance et/ou ont parfois un sentiment de culpabilité après avoir reçu une punition. En effet, l’Homme cherche à éduquer un chat comme il éduquerait son enfant. Cependant ces méthodes sont inefficaces voire mauvaises puisqu’elles vont à l’encontre de la nature du félin. Cette humanisation de l’animal est présente dans les médias avec comme exemple le fameux « un chien sauve toute une famille d’un incendie » qui fait la une de tout les journaux ou encore les dessins animés pour enfants. Très souvent dans ces dessins animés les animaux savent parler, agir, penser.
Un animal n’a pas de conscience. Il ne vit qu’à partir d’instinct. Tant que quelque chose n’a pas d’intérêt pour lui , il ne s’en souciera pas. Il ne cherche qu’à obtenir des ressources.
Certaines personnes n’arrivent pas à admettre cette réalité. Selon différents psychologues, l’anthropomorphisme s’explique par le fait qu’une personne adoptera un animal pour combler un « vide émotionnel » dans leur cœur et cette réalité qu’un animal ne nous aime pas de la manière dont l’humain l’aime reste dur à entendre.