Le dos d’âne est un ralentisseur de vitesse pour limiter les excès au volant, notamment sur certaines zones sensibles. Techniquement, le dos d’âne est une surélévation dont la largeur dépend des dimensions de la chaussée : le ralentisseur est posé de manière perpendiculaire à l’axe de la route et suivant toute sa largeur.
Qu’est qu’un dos d’âne ?
Il existe plusieurs types de ralentisseurs et dos d’âne, les plus sécurisés sont en caoutchouc recyclé et sont munis de réflecteurs rouge ou jaune que les conducteurs peuvent identifier des deux côtés d’une route, à une distance raisonnable. En effet, les ralentisseurs ou dos d’âne doivent être nécessairement visibles par les automobilistes, de jour comme de nuit et la signalisation réglementaire, verticale et horizontale est obligatoire.
Aucun passage piéton ne doit être tracé à proximité du ralentisseur de vitesse. Pour une meilleure efficacité, ces dispositifs sont tracés de petits sillons sur leur surface : ils ont ainsi une bonne adhérence aux pneus des véhicules et ne sont pas imbibés d’eau. Le ralentisseur est fixé au sol et maintenu par des barres d’acier et des chevilles.
Que dit la loi sur l’installation des ralentisseurs de vitesse ?
Même si la raison d’être d’un ralentisseur de vitesse est d’éviter les accidents, cependant, la mise en place de ce type d’équipement sur une chaussée est soumise à une législation bien précise qui encadre les possibilités et les choix d’implantation, ainsi que les caractéristiques techniques de cet équipement. Les dos d’âne et les ralentisseurs sont posés à l’entrée des zones de commerces, parkings, sites industriels, stations-services, écoles, campings, dans les zones où la vitesse est limitée à 30km/h, avant une barrière automatique ou des plots anti-retour.
Par contre, la loi française interdit l’implantation d’un ralentisseur de vitesse sur des voies où les fréquentations sont supérieures à une moyenne quotidienne de 3 000 véhicules ainsi que sur les voies de desserte de transport public et de services de secours d’urgence. Ils sont aussi interdits sur les voies ayant une pente qui s’élève à plus de 4%, ainsi qu’à l’entrée (au minimum 25 m de part et d’autre) ou à l’intérieur d’un ouvrage d’art tels que les ponts et les tunnels. Ces précautions doivent être considérées avec sérieux, car si elles ne sont pas réglementaires, la pose d’un ralentisseur peut être dangereuse autant pour les piétons que pour les véhicules.